Vous avez dit vieille classe politique ? Montrez-moi la jeune classe alors.

Mais de quelle vieille classe politique parlent-ils ? Montrez-moi la nouvelle classe politique.

 

Le sage de la Bible disait “ Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Ce que nous croyons nouveau a déjà existe avant.”

 

Un mot est revenu sur toutes les lèvres et savamment vulgarisé et repris par la presse locale mais mieux galvaudée par les thuriféraires du changement.

Supposons un instant qu’il y ait une vieille classe politique, ouvrons alors le capot sur ces jeunes vierges politiques avant de revenir a la vieille classe politique. La FCBE serait donc une nouvelle classe politique. Qui en sont les membres :

 

 

Yayi Boni lui-même a fait courbette a ladite vieille classe

 

- D’abord le Chef de l’Etat, Yayi Boni lui-même a été un sympathisant et un actif muet des différents régimes dirigés par la soi-disant vieille classe politique. Il a été nommée a la BOAD par Nicéphore Soglo. Il a du faire les doux yeux à Mathieu Kerekou pour être remis en selle une deuxième fois. N’a-t-il pas dit lui-même “ si le vieux veut rester, alors, il faudra le laisser.” Yayi Boni a donc été un activiste de la vieille classe politique car tout ce qu’il a, tout ce qu’il est c’est la vieille garde qui le lui a permis. S’il crache dans la soupe, son ingratitude sera punie.

 

 

Les Lieutenants tombés par traîtrise

 

Dans cette catégorie, il faut ranger Nazaire Dossa, révisionniste de la constitution sous Kerekou ( qui supporte aujourd’hui Yayi), Bernard Davo, Dassigli Barnabé ( avec son minuscule parti UTD), Idrissou Ibrahim... Tous ces tambourineurs de Kerekou sont devenus changementeurs. Faut-il le rappeler, Dassigli a soutenu Adrien Houngbedji en Mars 2006.

 

 

Les cadres qui rampaient pour la pitance sous ladite vieille classe politique

 

 

 Les cadres qui hier servaient et rampaient sous cette vieille classe politique : Alexandre Hountondji (kerekouiste chaud chaud), Koty Lambert et Cyr, Adjanonhoun Guy, Alhadji Boni, Soule Mana, Mama Sika, Kogui N’Douro, Alfa Orou Sidi, Degla, Victor Tokpanou, Moudjaidou ( qui a vendu la Sonacop au sieur Fagbohoun moyennant commission a l’epoque). Aujourd’hui tout ce beau monde se réclame d’une virginité politique et osent traiter leur parrain de vieille classe politique.

 

 

Les combattants devenus des sous-hommes depuis

 

On peut comprendre qu’ils veulent arrêter la dure traversée du désert, Sacca Lafia et Djibril Debourou qui ont tenu la dragée haute au General Mathieu Kerekou pendant 10 ans. C’est la seule note d’honnêteté provosoire qu’on peut souligner dans ces acteurs du changement.

 

 

Les banalisés par ladite vieille classe politique

 

 

Gbegnonvi, Agbo et autres se réclamant d’une quelconque société civile ont été banalisés par les régimes passés. Aujourd’hui, on voit bien que le General Mathieu Kerekou et Soglo les connaissaient parfaitement pour ne pas succomber aux chroniques et autres attaques tantôt les glorifiant, tantôt les vouant au gémonies. Ils cherchaient des postes. Aujourd’hui, on voit leur fonds. Kerekou avait raison de dire « J’ai observé leur comportement, leur manière d’agir envers la société et je leur ai donné tous la note zéro. »

 

 

Les jeunes sans punch se croyant de la nouvelle classe politique.

 

 

On retrouve dans cette catégorie les marmailles qui n’ont jamais fait un combat politique depuis les salles de classe du primaire. Ils jouent aux politiques sans savoir comment mobiliser en dehors de l’argent. Ils s’appellent Tiburce Adagbe, Edgard Guidibi, Patrick Benon, Ouinsavi Christine etc. Ils servent de bâton de chaise aux politiques sans boussole du Docteur- Président

 

 

Les nouveaux saints corrompus

 

 

Farouk Soumanou a été pour Kerekou le porte-parole du MJPG, entendez, Mouvement des Jeunes Porte Parole du Gouvernement. Il corrompait ainsi facilement les ministres et leur décernait des trophées fictifs d’efficacité. Aujourd’hui il travaille au MJSL et fait partir de ceux qui parlent au  nom de la FCBE.

 

 Les ministres politiciens

 

Avec les sous volés dans les ministères sous la bénédiction de YayiBoni, les ministres ont été déployés dans les villages. Ils commencent leur role de politicien.

Voila la nouvelle classe politique qui appelle le PRD, la RB, le MADEP et le PSD la vieille classe politique. Tous ces partis sont nés après la conférence nationale et la RB bien après l’élection de Nicéphore Soglo en 1991 et le MADEP des 1999.

 

Voila la nouvelle classe comédienne qui entend diriger le Bénin sans en connaître les tenants et aboutissants. Nous avons en face de nous des matérialistes, des impérialistes internes, des vauriens qui essaient de tordre le cou aux libertés des populations, pillant tout sur son passage sous couvert de lutte contre la corruption, qui mentent a longueur de journées par medias interposées, donnent une image fétide du Bénin a l’extérieur, diabolisent tous ceux qui apportent une pierre a la construction de notre pays.

 

Une fois de plus les demons sont contre le peuple

 

Cette vieille classe et ladite nouvelle classe retardent manifestement le Benin dans la construction de l'UNITE nationale et le renouveau économique. On s'apercoit que chaque camp défend la Republique comme s'il s'agissait d'un butin de guerre qui doit etre partagé.

 

Yayi Boni et sa bande est une grave erreur du peuple Béninois en Avril 2006. Nous avons en face de nous le pouvoir le plus corrompu, le moins équitable, le plus avare et ingrat de tous les temps. Que le Vrai Bon Dieu sauve le Bénin et précipite dans les abysses ces changementeurs corrompus au sommet de l’Etat.



18/03/2008
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