Les armes de faible utilisées par Yayi Boni : Arme N-1

 

 

Je ne cesserai jamais de le répéter :” Un petit est un petit. Un grand n’est pas un petit”. Yayi Boni est un petit et comme le dirait le coordonnateur du Village-Beninois, Ayechoro, les habits de Chef de l’Etat sont trop lourds pour le paysan de Tchaourou. Avec sa bande le président, Yayi utilise des armes de faible que je m’en vais vous décrire dans les lignes qui vont suivre.

 

 

 

Arme N-1 Le chantage politique : vous m’avez élu non, j’exige toutes les majorités

 

 

L’historique de ce chantage remonte au 2e Semestre d’exercice de pouvoir par le sieur Yayi Boni. Ils ont apprécié à juste titre la douceur du pouvoir. Ses petits lieutenants ne représentant personne au Bénin mais parlant au nom des Béninois ont commencé a agiter la théorie de la majorité a l’assemblée sans laquelle Yayi Boni ne peut mettre en oeuvre sa politique de développement ( qui n’existe pas d’ailleurs).

 

 

 Diabolisation des partis qui l’ont soutenu

 

 

Très tôt, sur la Télévision a la Gnassingbe, les mandibulaires et autres ont commencé  a nous claquer les oreilles avec la nécessité de cette majorité et chose grave : tous les anciens partis l’ayant soutenu doivent se mettre dans le rang sous peine de menace d’être qualifiée d’apatride.

 

Un rapport incorrect va sortir sur la gestion calamiteuse de la CAN Junior par Houde Valentin. Dans les coulisses, on apprend que Koukpaki a du présenter des excuses a Valentin Houdé car les deniers publics mis en cause ont été gérés par le comite d’organisation de la CAN Junior présidée par le Colonel Ametepe dont la structure avait un compte séparée et autonome c'est-à-dire ne dépendant pas du ministère.

 

 

Fini ce passe- passe audit sans lendemain, il va  continuer sur la même lancée pour décrédibiliser les anciens leaders politiques : l’Affaire Sefou Fagbohoun sera utilisée a fond pour décrédibiliser les honorables députés et exiger sans contrainte le vote du budge 2007t qui passa en 2006 sans problème. Mais mal lui en prit quand il demanda la suspension du député Sale ; ce qui a révolté les député.

 

 Mais le Maradona inintelligent voulait utiliser cette situation comme prétexte de decredibilisation de la classe politique. D’abord les ouailles du gouvernement vont passer sur l’Office de  Radio-Television du Bonisme pour vilipender Sale puis ses collègues qui le protégent.

 

 

Utilisation de la société civile corrompue et envoyée en l'air

 

 

On verra ensuite trois membres de la société civile, Reckya Madougou, la putain de la République, Roger Gbegnonvi, le Chroniqueur creux de la République et Martin Assogba utilisé ici comme bâton de chaise dans cette affaire.

 

 

Ils viendront sortir le modèle de député qu’il faut. On se rend compte aujourd’hui que les deux premiers étaient en mission, l’un pour son pointeur et l’autre pour mendier un poste pour mieux installer le gang de Ouidah.

 

 

Finie la scène, Yayi va se lancer dans un exercice de régionalisme dans la partie septentrionale contre les forces politiques de cette partie qui ont été élus cependant contre sa volonté. On connaît la suite, les procurations, les présidents de l’assemblée pantin…

 

 

 

Le dernier chantage est la choix de la liste FCBE pour bénéficier des avantages du pouvoir en matière de développement. Il osera même le déclarer dans la vallée de l’Oueme ou une marche des populations a déculotté le petit paysan de Tchaourou.

 

 

Au Sud du Bénin, les populations ont compris depuis longtemps les limites de l’homme et se foutent pas mal des listes FCBE qui ne traitent qu’avec des repris de justice (Abomey-Calavi), des transfuges d’autres partis (Cotonou, Plateau), des fossoyeurs de l’économie nationale (Bohicon, Abomey, Porto-Novo). L’exercice n’a pas marché et les résultats aux législatives ont été sans appel malgré les milliards distribues par Amande Moussa, Adjanonhoun et Da Matha Santanna.

 

 

Par contre a Bembereke, Gogounou et N’Dali, la mayonnaise a pris au prix de nombreux sacrifices : emprisonnement des honnêtes citoyens démocrates, contrainte a l’exil temporaire de nombreuses personnalités, menaces d’excommunication par des Imams, arbre a palabre contre les têtus du changement.

 

 

Cette arme comme les autres que je présenterai tuera a coup sur notre démocratie deja fragilisée par des non démocrates qui n’ont à leur palmarès aucune lutte digne de ce nom. Ils n’ont que des actes de trahison, de démission non encore déclarée de partis qui les ont propulsé.

 

 

Le chantage politique trouve son argumentaire dans ces propos dignes de Mussolini, Tchang Kai Check, Eyadema, Mobutu :

" les Etats Emergents sont ceux-la qui ont un seul parti politique ... Il n'est pas question de perenniser une democratie qui ne nourrit pas son peuple... L'objectif du Chef de l'Etat est d'arriver a deux ou au plus trois partis sur l'echiquier national".

 

 

 

Kpikpivi Josias



01/04/2008
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