Allez dire à Yayi et sa bande d'écervelés qu'ils n'ont pas le monopole de la violence

Dans l'histoire politique même tumultueuse du Bénin, on n'a jamais vu une formation politique aussi indisciplinée, aussi va-t-en guerre, aussi sous ordre d'un OEDIPE qui se perd et se trompe de combat. On n'a jamais encore vu dans notre pays un parti aussi ignorant des textes et lois en vigueur. Enfin, on n'a jamais vu encore des individus aussi bornés soutenus par un pouvoir boulimique réduisant totalement le rôle de l'armée, de la police et de la gendarmerie.

On sait qu'ils ont pour eux l'armée, la gendarmerie et la police. On sait qu'ils n'ont jamais tort quel que soit leur forfait. Mais il faut qu'ils sachent que tous les Béninois sont violents, dangereux et hyper agressifs.

Avec l'autorisation de Yayi Boni en personne, les vandales et autres adolescents de la FCBE prennent d'assaut nos routes, les sièges des communes pour protester contre les résultats des élections au nez et à la barbe des forces qui selon nos enquêtes ont reçu des instructions pour ne pas intervenir. Rappelons quelques faits:

- Législatives 2007 : lors d'une bagarre entre partisans FCBE et PRD, seuls les éléments du PRD ont été écroués comme si une seule formation peut se battre entre elle;

- A la mort du  maire de Glazoue, mal leur en prit : sur instruction de Yayi Boni et avec le bras armé de Issifou Kogui N'Douro, les partisans du G-13, Agoua et Cie ont été vilipendés et leurs installations économiques saccagées avec la bénédiction des forces de l'ordre, spectateurs a qui des instructions ont été données de ne pas bouger.

- Le maire d'Abomey a été agressé et molesté par les petits adolescents politiques impolis de la FCBE : juste une condamnation avec sursis a été note à l'encontre des fauteurs de troubles.

Les résultats des communales passées montrent le cul nu et puant de la FCBE

Le gouvernement a tout fait pour que les élections n'aient pas lieu, tout le monde le sait. Les résultats ont totalement montré de la FCBE si on s'en tenait a ceux donnés sur écran géant par la CENA a 23h sans la presse. Il a fallu des réaménagements.

On vous massacre 15 conseillers a 8 et vous criez et barrez la voie a Seme-Kpodji; on vous écrase 15 à 4 à Avrankou et vous appelez la cour suprême et les exemples abondent.

On sait ce que le petit président mijote quand le vent soufflé contre lui: il est un mauvais perdant. Alors il arme ses partisans avec de l'argent et une passivité des forces de l'ordre pour leur ouvrir les portes du désordre avec l'assurance " Faites ce que vous voulez, vous ne serez pas inquiétées ».

Oui, ils ne seront pas inquiétés: c'est ainsi qu'un voleur de cartes FCBE a ete arrêté par la gendarmerie d'Abomey-Calavi le dimanche 20 Avril dans l'arrondissement de Togba, de son nom H. Emile qui l'a tout de suite défère a la prison civile de Cotonou. Le lendemain, le petit Kassa Anani, ministre de la justice du gouvernement émergent l'a fait libérer et il vient narguer ceux qui l'avaient surpris.

Yayi Boni est un partisan de la violence gratuite

Yayi Boni a ordonné l'occupation des voies par sa petite bande. On les a vus à l'oeuvre à Seme-Kpodji avec une police et une gendarmerie obligées de négocier avec des fauteurs de troubles.

Les forces de l'ordre ont été même absentes à Djakotomey, Houeyogbe puisque l'homme à abattre, c'est Amoussou. Des pneus ont été brûlés sur la voie publique au nez et à la barbe des forces de l'ordre.

 D'habitude, les forces dites de l'ordre battent les étudiants réclamant leurs droits, les paysans refusant le prélèvement du sable sur leurs champs, tirent sur des honnêtes citoyens en mouvement de protestation. Mais quand il s'agit des protégés des petits êtres politiques du gouvernement émergent, tous les coups sont permis.

             Hessou, un petit être pour des basses oeuvres

Depuis que les manifestations ont commencé, face à une presse agressive, le petit General en carton mouillé a diffusé un communiqué laconique ou il rappelait les voies de recours.

 Hier qu'a-t-il fait en bon ministre de l'intérieur, il a laissé faire. On comprend alors qui est derrière ses manifestations

Chacun doit prendre ses responsabilites et creer ses patriotes

Yayi a déjà ses fauteurs de troubles et ses hooligans. Ils sont aidés en cela par l'armée, la police et la gendarmerie qui leur prêtent main forte.

Le calme observé par les autres formations politiques fait qu'ils se croient tout permis.

Ce calme bien que salutaire et utile pour la démocratie est interprétée par Yayi et ses petits malfrats comme une faiblesse.

Il urge que chaque formation politique défende ses couleurs de la manière qu'il lui plaira dans cette jungle créée par le pouvoir en place et qui veut que les lois et textes soient bafoues. Chacun doit créer ses groupes de choc et les entraîner pour ce faire. C'est la meilleure manière pour équilibrer les forces

Options 2011 : Plait-il ?Chaque parti politique doit avoir sa milice

On a vu ce qui s'est passé pour ces élections communales ou malgré leurs tripatouillages dans de nombreuses communes (Abomey-Calavi ou les cas de Glo, Akassato et Kpanroun sont flagrant vis-à-vis du G-13), ils se sont montrés mauvais perdants en bafouant les règles de la république au nez et a la barbe des forces de l'ordre appelées par Yayi Boni a ne pas bouger, (nous avons les preuves).

De la même manière, ils seront appelés à créer des troubles à l'annonce des résultats de 2011 pour aller contre la volonté populaire.

Ca peut plaire, ca peut ne pas plaire :

Il revient a chaque formation politique de former sur le plan de la guérilla ses éléments pour répondre du tac au tac aux adolescents politiques qui cherchent a plaire au petit président malgré les résultats des urnes.

Nous rappelons que le violence n'est pas l'apanage de la FCBE et que 2011 verra le départ du pouvoir de Yayi Boni dans un bain de sang ou non. Si l'on doit passer par une confrontation, soyez sur, tout le monde est déjà prêt pour ce faire. Les formations politiques doivent maintenant prendre en main leur avenir sécuritaire face a la bête hideuse, FCBE. Allez le dire au petit PR, le Benin , c'est pour nous tous: encore plus pour nous que pour lui, l'aventurier sous-regional a la recherche de bien etre materiel.