A tous ceux qui croient qu'ils ont affaire à un développeur en la personne de Yayi Boni, qu'ils commencent à revoir à la baisse leur apprécitaion de l'homme. L'homme ne vaut pas grand chose et tout un chcun a commencé à y voir plus clair. Outre toutes les conneries politiques auxquelles, le petit paysan de Tchaourou nous convie tous les jours, l'affairisme au sommet de l'Etat est devenu le lot quotidien de ces petits êtres se sentant dans la peau de chef pour un mandat oedipien.

On a vu les Guidibi voler au nez et à la barbe du Molhar sous prétexte de faire sa promotion. Les exemples abondent et je me garderais de les énumérer ici.

La famille Yayi vend le maïs de l'ONASA

Le comble, je viens de le découvrir avec une investigation dans le village d'Akassato : La famille de Dr Boni Yayi vend le maïs de l'ONASA dans ce village situé à 25 km de Cotonou et grand carrefour de commercialisation.

L'ONASA a entrepris de vendre le maïs à un certain prix mais la famille de Yayi Boni s'est accaparé tous les sacs de maïs et les a entreposés dans un magasin situé au bord de la voie RNIE 2. On créé une pénurie et on se positionne en tant que vendeur ensuite.

Les Yayi demeurant à Akassato dormant dans une relative misère auparavant livrant du miel de maison en maison sont devenus des vendeurs de maïs du changement. Pendant que le peuple crie à la faim, les familles de dirigeants s'en donnent à coeur joie, dépouille le gouvernement et le remplace dans les interfaces marchandes. Des centaines de sacs sont entassées dans cette boutique de fortune louée en 2007 pour capter la manne gouvernementale

Kadhaffi est passé et a laissé des sacs de céréales mais déja les 4*4 du molhar et autres véhicules de l'armée viennent tous les jours desservir à des heures indues la manne maïssière dans la boutique Yayi et ça crâne depuis et la frime augmente en puissance.

Voilà une face de l'homme : la conversion de vendeurs de miel en vendeur de maïs, le temps d'une pénurie. Dans de telles conditions, croyez-vous que l'abondance arrange le gouvernement du petit paysan. Non à coup sûr, chacun sait que la pénurie est la première source de revenu du commerçant.

Vous voulez acheter?

Vous  avez certainement cru que je mens pour tirer à nouveau sur Yayi Boni; loin de moi pareil acharnement sur un petit être. Il est vraiment petit et sa famille le rabaisse plus encore. Si vous voulez vopus procurer ce maïs, rendez-vous à Akassato, demandzez l'EPP d'Akassato puis le projet CERCO, c'est juste à côté du CYBER CERCO.

Le prix n'a rien à voir avec les prix officiels auxquels ils ont détourné le produit mais le prix pratiqué sur le marché d'Akassato, c'est à dire 400 FCFA le kilo soit une marge de 225 par kg. De quoi réveiller financièrement les petits paysans de Tchaourou.

Et avec ça, vous ne voulez pas que je lynche cette famille ainsi leur chef?

Kpikpivi Josias