Evidemment, quand démocratie rime avec privation de toute sortes à savoir : liberté individuelle, liberté syndicale, liberté de presse et d’opinion comme cela a été le cas sous son tristement célèbre quinquennat de 1991 à 1996, alors on ne peut que lui concéder l’entière responsabilité de cette baliverne manifestement contraire à la réalité quotidienne des Béninoises et des Béninois.

Nicéphore SOGLO a-t-il oublié qu’il est jusqu’ici le seul le seul Président de la République de l’ère du Renouveau Démocratique à se prévaloir d’avoir acquis en cinq ans d’exercice 23 véhicules 4x4 haut de gamme en quittant le Palais de la Marina, alors qu’en y allant, il n’en avait presque pas ?

Nicéphore SOGLO a-t-il oublié que le Bénin, sous son règne a obtenu des milliards et des milliards de primes à la démocratie naissante qu’il a eu la chance de conduire le premier ? Qu’en a-t-il fait ? Peut-on en lire les traces aujourd’hui en parcourant le Bénin du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest ? Seuls chaque Béninoise et chaque Béninois, selon leur position sur le territoire national, pourront répondre à cette interrogation sans bégayer.

Mais là où ils ne bégaieront pas pour répondre à la même question, c’est face aux réalisations concrètes du Dr Boni YAYI qui, en moins de 2 ans de pouvoir, a fait pour l’ensemble du pays, sans un quelconque bonus, ce que lui Nicéphore SOGLO n’a pu faire en 5 ans.

Nicéphore SOGLO a-t-il oublié que sous son mandat, l’omnipotent Ministre de l’Intérieur, Antoine Alabi GBEGAN, pour empêcher Timothée ADANLIN de tenir un meeting dans la zone Sèhouè-Ouègbo qu’il considérait comme étant le terrain conquis de la RB, a lancé contre lui une course-poursuite menée par les CRS jusqu’à Cotonou, avec à la clé un mort ?

Si Nicéphore SOGLO a oublié ces exécrables casseroles qu’il a traînées durant son quinquennat, nous, à l’Union Cauris pour la Majorité Présidentielle et à l’UCP-Faaba, n’avons pas du tout oublié et nous nous faisons l’impérieux devoir de le lui rappeler afin de lui prouver par ricochet qu’il est très mal placé pour dire du pouvoir du Dr Boni YAYI qu’il n’est pas démocratique.

Tout simplement parce que sous le scabreux règne de Nicéphore SOGLO, tout a été ostentatoirement et bassement mis en œuvre pour corroborer la leçon entre griffe de l’homme d’Etat français auquel il a fait allusion sur RFI à savoir que "les Peuples noirs ne sont pas mûrs pour la démocratie".

Nous, à l’UCP-Faaba, rappelons aussi à Nicéphore SOGLO, s’il a oublié, qu’il est de mère togolaise, donc qu’il est Togolais quelque part. A ce titre il aurait pu, du vivant du Président Gnassingbé EYADEMA, aller à Lomé ou à Kara, au Togo sa deuxième patrie, dire que ce dernier faisait son "One man show" sur les médias du pays. Lui-même Nicéphore SOGLO sait qu’il aurait payé cher, très très cher sa témérité s’il l’avait poussée jusqu’à ce point. Mais Nicéphore SOGLO attend, comme le dit le dicton, que le lion meure, pour se bomber le torse et prétendre être téméraire en allant plonger sa main dans la gueule du fauve inanimé en signe de bravoure.

Drôle de bravoure !
De toutes les façons, l’UCMP et l’UCP-Faaba lui conseillent vivement, pour éviter toute escalade au sein du peuple, de cesser de proférer de graves injures contre la Premier Magistrat du pays. Injures du genre : "Boni YAYI a le complexe d’Œdipe, il faut tuer le père pour exister" fin de citation. Dans la mythologie grecque, avoir le complexe d’Œdipe veut dire "tuer son père pour se marier à sa mère", ou "tuer son père pour prendre sa place".

Or dans le cas d’espèce, le Dr Boni YAYI est Président de la République en exercice. Mieux, il a nommé un des fils de Nicéphore SOGLO membre de son gouvernement. Alors nous ne voyons pas en quoi le Président Boni YAYI peut-il convoiter quoi que ce soit en Nicéphore SOGLO au point de vouloir sa mort pour le remplacer. A la tête de la Mairie de Cotonou ?

Non Boni YAYI ne se rabaissera pas à un niveau aussi ridicule comme lui a fait !
Et puis, le pouvoir de Boni YAYI a-t-il décrété une interdiction d’antenne à Nicéphore SOGLO ? S’il en a les preuves, qu’il les sorte et nous serons les premiers à l’UCMP et à l’UCP-Faaba à monter au créneau pour condamner avec la dernière vigueur ce qui apparaîtrait alors à nos yeux comme une totale dérive de ce pouvoir.

Mais à l’UCMP et à l’UCP-Faaba, nous avons la conviction qu’un tel édit n’existe pas et c’est pour cela que nous demandons aussi à Nicéphore SOGLO d’apporter la preuve qu’il a demandé aux médias de lui ouvrir des créneaux pour qu’il fasse à son tour son "One man show" et que les médias contactés par lui, lui ont opposé une fin de non recevoir.
Si les populations marchent pour soutenir les actions tangibles et profitables pour tous du Dr Boni YAYI et qu’elles demandent à médiatiser leurs manifestations de gratitude à son endroit pour ce faire, pourquoi les médias le leur refuseraient-ils ?

Si Nicéphore SOGLO pensent que ces populations sont payées pour marcher, comme il l’a insidieusement insinué sur RFI, pourquoi lui, à son tour, ne paie-t-il pas des contre-marcheurs pour démentir les arguments massus des populations reconnaissantes, si tant est que l’objet des marches incriminées n’est pas fondé ?
En politique, c’est de bonne guerre et ce ne sont pas l’UCMP et l’UCP-Faaba qui l’apprendront à Nicéphore SOGLO, lui qui n’a pas hésité à faire marcher ses militants contre la Cour Constitutionnelle au moment où il était aux affaires, une première dans les annales de notre démocratie.

Enfin, au nom de quels textes sur la décentralisation Nicéphore SOGLO voudrait-il que le Dr Boni YAYI requière d’abord son quitus avant d’aller à la rencontre des populations qui lui ont massivement accordé leurs suffrages pour le faire solidement asseoir dans le fauteuil de la Marina ?
Sur demande des populations ou sur simple renseignement au sujet de n’importe quel problème se posant à ces populations, le Président de la République est fondé d’aller les écouter où, quand et comme il le veut, sans avoir besoin de s’en référer au préalable à qui que ce soit.

Le monde étant aujourd’hui un village planétaire, nous voyons tous, y compris Nicéphore SOGLO, les descentes du Président français, Nicolas SARKOZY, dans les arrondissements ou banlieues de Paris sans les responsables de divisions administratives, encore moins sans Bertrand de LANOE, Maire de la capitale française, pour s’adresser directement à ses concitoyens des zones concernées.
Et pourtant ! Pourtant, la décentralisation a cours en France et les contacts directs de Nicolas SARKOZY avec les populations à la base n’ont jamais mis à mal la vie de cette décentralisation en France ! Que donc Nicéphore SOGLO ait le courage d’aller chercher les raisons pour lesquelles les visites du Dr Boni YAYI le gênent aux entournures ailleurs que dans les textes de la décentralisation.

En tout cas, comme nous avons déjà eu à le dire à une occasion précédente, nous, à l’UCMP et à l’UCP-Faaba, recommandons une fois encore à Nicéphore SOGLO de prendre le pli d’un ex Président comme Valéry Giscard d’ESTAING en France, Jimmy Carter, Bush-Père et Bill CLINTON aux Etats-Unis, Nelson MANDELA en Afrique du Sud, Moussa TRAORE au Mali et John Jerry RAWLINGS au Ghana, Emile DERLIN ZINSOU et Mathieu KEREKOU au Bénin, pour ne citer que ces anciens Présidents-là, qui n’ont jamais rien entrepris et qui n’entreprennent rien pour gêner le moins du monde, les actions de leurs successeurs, s’il tient à ce que cette aura d’ex Président l’accompagne comme elle accompagne toutes les anciennes personnalités que nous venons d’énumérer.

A bon entendeur, demi-mot !
Vive le combat du peuple pour un Bénin émergent !
Vive l’UCMP et l’UCP-Faaba !
Je vous remercie.
Nazaire DOSSA
Porte-parole UCMP et Pdt UCP-Faaba

" Voila un niais qui délire, radote, fait des comparaisons. Nous allons archiver ici ces délires car la roue tourne, tournait et tournera encore."