Panique au sommet des griots du gouvernement

La sortie fracassante de la RB , PRD, MADEP et PSD hier de mémoire d'hommes est une des grandes occasions politiques de ces dix dernières années. Qu'on ne le reconnaisse pas ressemble a être aveugle en plein jour. Il faut s'appeler Edgard Guidibi. Benoit Degla ou Options Infos pour continuer a croire que le yayisme est durable. Prenons-les un par un pour voir le peu de neurones qu’ont ces affames du pouvoir du moment que leur pitance est assuree :

 

- Pour le jeune manidulaire Edgard Guidibi, veritable affairiste au sommet de l’Etat, la sortie de ceux qu’ils appellent la vieille classe peut etre resumee comme :

            * L’opposition panique et tente de s’unir pour retrouver ses marques : La majorité présidentielle amusée par cette sortie, reste concentrée sur la construction d’un Bénin émergent.

            * la sortie du FCBE est sereine et heureuse, la FCBE se réjouit de la clarification du paysage politique de notre pays

 

- Benoit Degla a fait sa petite tempête dans un verre d’eau avec une déclaration laconique peu engagée montrant toute la désuétude, le manque de motivation, l’essoufflement des chantres du changement qui n’ont qu’un but : piller a la douce notre économie nationale sous couvert de lutte contre la corruption.

 

- Options Infos, un des journaux crée par Yayi Boni et rédigé a l’intérieur de notre présidence s’est une fois de plus égaré avec des déclarations non professionnelles du genre  ‘’Ainsi, les attaques portées hier contre le gouvernement du changement ne sont rien d’autre que des cris de détresse que ces leaders de la vieille classe politique veulent laisser comme un testament à quelques jours d’une débâcle annoncée qui pourrait bien les conduire directement dans les poubelles de l’histoire politique du Bénin ».
D’ailleurs la Réplique des Internautes est net :

 

L'option infos est-il un journal qui a vocation à exister après Yayi Boni ? Cette partialité dans le traitement de l'information est ahurissante. A moins que comme c'est souvent le cas au Bénin le journal ne soit de nouveau inféodé au gouvernement du prochain président. Cependant, un conseil : Traitez l'information avec professionnalisme même si vous êtes incapables de le faire avec équité. Vous qualifiez les interventions de ceux que vous appelez vieux crocodiles de derniers soubressauts et vous ne présentez même pas leur déclaration. Vous vous contentez de présenter la déclaration du FCBE dont vous vous êtes d'ailleurs inspiré pour rédiger votre article. ce n'est plus du journalisme. C’est de la propagande et de la désinformation. relatez au moins les faits.

 

 Et aussi ceci : ‘’Je suis souvent peiné de constater que la raison déserte le forum. Mr le journaliste, nous avons besoin d'opininons qui puisse apporter un plus à la contruction de notre pays. La propagande est une arme à double tranchant et vous devez savoir quoi dire et quoi faire. Je vous prie de bien vouloir dans vos prochaine parution ou autre faire aussi le cas du contenu de la déclaration des autres. Je crois que ce faisant, vous contribuer à la consolidation de notre démocratie chèrement acquis.our le reste, il y a que chaque béninois et chaque béninoise devra se remettre en cause pour que survive cette démocratie. Merci’’

 

Au total, une fois encore, ces thuriféraires, ces jeunes tambourinaires encadrés par Tiburce Adagbe ont rate une occasion de se taire. On les comprend aisément puisqu’ils ont perdu le Nord depuis longtemps par la soif de l’argent malhonnêtement gagné avec la condition de devenir sous-homme, esclave de Yayi Boni.

 

Les appels lancés hier par ces partis et alliés doivent être pour Yayi Boni l’alarme pour corriger le tir, refaire son look et s’adapter aux Béninois. S’il tarde a virer des conseillers comme Tiburce Adagbe (qui ne cherche que les sous), Edgard Guidibi ( qui fait des affaires au sommet de l’Etat et de la concurrence déloyale aux medias enregistres) Nestor Dako et tous les autres inconscients députés du FCBE, relayeurs de bêtises moyennant petit déjeuner et 1 million de franc CFA.

 

Nous courons lentement mais surement vers la partition du Benin et rien ne sauvera ces conseillers aveugles qui aveuglent et envoutent le président de la République. Rien ne sauvera non plus Yayi Boni et sa bande. La roue tourne, tournait et tournera toujours.

 



13/03/2008
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