Rosine attire l'attention du peuple" Le chef de l’Etat a dit devant témoins : " Les députés, je vais vous cogner, je vais mettre le pays à feu et à sang ".


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"Te voilà revenu monsieur le Président. Je crois que je vous manquais. Mais vous ne m'avez pas beaucoup manqué. Vous allez me supporter encore longtemps.

Il paraît que vous avez dit que j'étais morte.

On m'a appelé de partout pour me dire que j'étais morte. Je me suis dit bravo. Mes compatriotes me donnent encore 10 années de vie. Le Seigneur là-haut va pouvoir être tranquille, car si je vais là-bas, je vais mettre le bordel. C'est pourquoi il me laisse rester ici.

Monsieur le Président, je vais dans le même sens que mon jeune frère, mon jeune fils (Augustin Ahouanvoebla). J'ai demandé à tous ceux qui sont d'accord avec moi que nous votons les lois et que nous allons toujours voter.

Mais Robert Dossou qui parle de béninoiserie, eh bien c'est lui le premier qui est "béninoiserie" depuis quelque temps. Je ne sais pas là où il va avec ce qu'il fait.

La Cour Constitutionnelle, nous allons la balayer. Moi, je le jure. Robert Dossou, le premier. Qu'est-ce que c'est que ca ? Tous ceux qui nous font la loi auront tort. Celui qui dit ca, je vais vous le dire. Votre Président, je vais vous dire ce qu'il dit sur vous les députés.

Qu'il va nous cogner. Dans ma maison, devant moi, chez moi, assis chez mois devant mon mari, il m'appelle ma chère maman, il appelle mon mari, mon cher papa. Je crois que ce jour-là, il avait certainement perdu le sens. C'est sûr il a disjoncté. Il a dit : "Je vais vous cogner". Il a répété ça quatre fois. "Les députés, je vais vous cogner" et terminé en disant : "je vais mettre le pays à feu et à sang". Oui, je le jure sur Dieu. Je n'étais pas seule.

Il y avait le ministre d'Etat Koupaki qui était là. Il y avait le ministre des finances qui était là. Il y avait mon mari qui était là. Il y avait mon fils Léhady qui était là. Il y avait le ministre Ganiou (Soglo) qui était là. Je ne sais pas ce qu'il est allé faire dans cette galère. Il était là lui aussi. Je lui ai dit : "Vous êtes fou ! Vous allez cogner qui ?". On a entendu Kérékou dire : "Je vais marcher sur des cadavres". C'est lui le cadavre aujourd'hui, c'est lui.

Ceux qui sont en train de parler de mon pays, qu'ils savent que nous l'avons élu. C'est comme ca qu'il nous traite. Il va mettre le pays à feu et à sang et il va nous cogner, nous les députés. Mais qu'il essaie de me cogner. Personne ne peut me cogner dans ce pays. C'est moi qui vais le cogner. Et je peux le matraquer. Je lui ai dit : "je vais lui faire de la publicité et j'ai même commencé par faire la publicité en France que nous avons élu un fou à la tête de l'Etat, qui ne respecte pas sa Nation, qui ne respecte pas les populations béninoises.

Il n'a qu'à mettre le pays à feu et à sang. Il n'a pas à dire qu'il va cogner les députés. Qu'il aille cogner ceux qui l'ont fait élire, les cauris de Fcbe. Il n'a pas fait élire la majorité ici. Alors, qu'il prenne garde. Que le Président Boni Yayi prenne garde. Il paraît que des gens disparaissent. Gbadamassi, tu es voyou, tu es loubard, tu es coupeur de route...



06/10/2010
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