Les errements de Yayi Boni : il a oublié les conseils de Soglo..Souvenirs

Au lendemain de la Revision de la constitution par les Deputes, le President Nicephore Soglo avait donne une serie de conseils de Fofo au petit dieu du changement. Ils restent d'actualite, Lisez, recopiez ou imprimez et allez le coller dans le bureau du petit roi.

Edgard, tu vas t'assurer qu'il les recite chaque matin apres la priere que vous faites chez lui avant de commencer le jeune de la journee puisque l'annee a ete placee sous le signe du jeune et des prieres et des marches.

Déclaration intégrale du Président SOGLO

Je crois que vous devinez un peu ce qui se passe parce que, que ce soient les médias et tout ça, la situation que vit on peut dire le président Yayi Boni, je l’ai connue avant lui, dans la mesure où quand vous n’êtes pas du sérail que vous arrivez, les choses ne sont pas simples. Quand vous êtes en démocratie surtout dans un système présidentiel, la séparation des pouvoirs fait qu’il faut une collaboration entre ces différents pouvoirs. Et il faut une concertation permanente. Ça je crois que c’est la condition sine-qua non pour que les choses fonctionnent parce que nous, nous connaissons le développement, la politique politicienne, nous on ne connaît pas. Pour pouvoir maintenir ces contacts avec les institutions en 1991 j’avais créé un ministère chargé des relations avec le parlement qu’on a ensuite étendu aux autres institutions. Ce qui est important également, c’est de garder le contact permanent avec les forces vives de la nation à savoir, les partis politiques à travers les groupes parlementaires qui sont à l’Assemblée, disons les forces sociales, les syndicats, les forces morales et religieuses. C’est capital parce que j’ai connu ça. Les gens m’ont dit que je n’ai pas besoin de parti politique. Vous n’avez pas besoin, on peut dire du concours des gens et ce sont les députés à l’Assemblée qui votent les lois notamment les lois des finances qui sont les plus importantes. C’est eux qui ratifient les accords qui permettent de mettre en œuvre le programme de développement et de redressement économique. Donc il faut absolument trouver des moyens de concertation avec toutes ces personnes-là. Moi j’ai dit bon ; je n’ai rien je pense que ce qui s’est passé tout récemment, c’est un signal en direction on peut dire du président ; il est comme moi un novice en politique ; il connaît le développement sur le bout des doigts. Il n’a qu’à tranquillement on peut dire ramener, on peut dire calmer les uns les autres, leur redonner, on peut dire le sentiment parce que il est dans une période de grâce ; la population comprend qu’il est venu, les objectifs que nous avons en tête et qu’il a en tête, c’est d’abord on peut dire combattre la misère, c’est ça le plus important, Redresser l’économie de ce pays, mettre fin, on peut dire au chômage des jeunes et naturellement mettre fin surtout à l’impunité. Là, on peut dire qu’il a un cadre tout tracé et c’est à cela que dans cinq ans on le jugera. Dans le domaine politique, là il ne peut pas battre ces gens-là. Ce n’est pas possible.

Quels conseils vous lui donnez ?

Le conseil que je lui donne simplement, c’est de simplement comme je dis, c’est de rassurer les uns les autres pour leur dire parce que je viens de Lomé, c’est ce que j’ai dit à l’invitation de la Société civile. Quand je suis arrivé là-bas, le président Faure m’a fait venir en tête-à-tête. Il m’a dit « nous sommes dans un dialogue inter togolais mais nous n’avons pas associé la société civile et c’est eux qui nous ont invité c’est pour ça que je m’excuse, que je ne suis pas arrivé vous accueillir là-bas, parce qu’on leur a demandé d’attendre. Donc il faut éviter les espèces de guérilla. Et je pense comme il me l’a dit, j’avais demandé à lui rendre une visite de courtoisie. Il m’a fait déposer par son avion. Il est important parce que le président est venu, que le pays lui a fait confiance parce qu’on sait qu’il est capable, qu’il a la capacité pour redresser cette nation, lui redonner espoir. Quant aux acteurs qui sont là, il faut qu’il reprenne contact avec eux parce que moi je dis que je ne suis pas un footballeur du genre de Maradona. Je ne sais faire des dribles. Lui non plus. Nous sommes des gens qui allons... parce que nous avons notre cœur pur. Alors je pense que c’est que je suis venu lui dire. Il a déjà vu les grands Karmatis qui connaissent mieux le pays que moi. Je peux seulement parler des questions qui nous sont des questions communes. Alors c’est le conseil que je lui donne. Que tout le monde reprenne ses esprits. Que l’on s’attaque aux vraies questions pour lesquelles le peuple lui a fait confiance.



17/02/2008
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