Les syndicats ont fini de suivre la vague###

Les travailleurs béninois appelés à des débrayages collectifs
(APA 22/01/2008)



APA - Cotonou (Bénin)- Les responsables des cinq centrales et confédérations syndicales du Bénin, ont appelé mardi à Cotonou, les travailleurs béninois à des arrêts collectifs de travail sous toutes les formes, en cas de persistance de la violation des libertés syndicales.



Il s’agit notamment des secrétaires généraux de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), de la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (CSA - Bénin), de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), de la Confédération des Organisations syndicales indépendantes du Bénin(COSI) et de l’Union nationale des syndicats et travailleurs du Bénin (UNSTB.

L’appel des responsables syndicaux a été relayé lors d’un grand meeting auquel ont pris part des centaines de travailleurs béninois qui n’ont cessé de scander des slogans hostiles au gouvernement du président Yayi Boni.

« Nous ne pouvons plus reculer, nous avons décidé ! Nous marcherons et nous lutterons pour notre liberté chèrement acquise » ; « Nous avions combattu la dictature marxiste de Kérékou pendant plus de 17 ans et ce n’est pas celle que le président Yayi Boni est entrain de restaurer à moins de deux ans de l’exercice du pouvoir qui va nous inquiéter », ont-ils chanté.

Pour le porte parole des responsables des cinq organisations syndicales, Gaston Azoua, le gouvernement du président Yayi Boni est entrain de violer les libertés démocratiques et publiques ‘’chèrement acquises’’ depuis février 1990.

« Les combats des travailleurs, aux côtés des autres couches de la société, ont permis de conquérir en février 1990, les libertés démocratiques et surtout syndicales longtemps confisquées par les régimes marxistes de l’ancien président Mathieu Kérékou », a-t-il fait observer.

Malheureusement, a-t-il déploré, « le pouvoir en place, au nom du patriotisme et d’un certain pouvoir divin, multiplie des actes de nature à entraver la jouissance de ces libertés et à remettre fondamentalement en cause la démocratie chèrement acquise».

Pour le syndicaliste béninois, au nombre de ces actes attentatoires à la liberté, on relève entre autres, le non aboutissement des multiples négociations entre les Centrales et le gouvernement ; l’interdiction de tenue de sit-in aux travailleurs, la militarisation des écoles et autres centres de formation et le musellement de la presse.


MT/of/APA
22-01-2008



23/01/2008
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